Depuis la vulgarisation du digital, la gent féminine (jeunes filles et
femmes) fait face à de nombreux cas d’attaques de violence et
d’expositions sur les réseaux sociaux ce qui fait de la cybersécurité un
danger pour celles-ci. Il sera donc question de démontrer comment la
gent féminine est exposée face à ce phénomène en donnant des
conséquences suite à cela et de proposer des solutions pour éviter
toutes menaces ou attaques extérieures
Les femmes de manière disproportionnée sont victimes de la
cybersécurité. Tout d’abord il est régulièrement observé le phénomène
de la vulgarisation et de l’exposition de leur nudité sur différentes plates
formes de médias sociaux. Leur causant non seulement des dommages
et des souffrances psychologiques, mais les dissuadant également de
participer à la vie politique, sociale et culturelle ; certaines ne pouvant
pas supporter cette pression sociale finissent par se donner la mort.
C’est le cas du scoop BALTHAZAR dans lequel environ 400 vidéos ont
été partagé sur les réseaux sociaux. Ces vidéos à but dégradant
exposant ainsi un jeune homme de nationalité équatoguinéene qui filmait
tous ses actes sexuels qu’il partageait avec des femmes mariées et
célibataires.
Ensuite la cyberviolence qui est un problème croissant dans le
monde entier, encore plus depuis la pandémie de Covid-19 et elle est
souvent fondée sur le sexe et vise les femmes et les jeunes filles. La
cyberviolence fait obstacle à la pleine réalisation de l’égalité des sexes et
porte atteinte aux droits de la femme. La violence envers les femmes, y
compris dans un environnement en ligne, peut prendre de nombreuses
formes : cyberharcèlement, pornodivulgation, menaces de viol, et peut
aller jusqu’à l’agression sexuelle ou le meurtre. Les auteurs peuvent être
des partenaires ou des ex-partenaires, des collègues, des camarades de
classe ou, comme c’est souvent le cas, des individus anonymes. C’est le
cas de la publication des vidéos obscènes de certaines influenceuses et
personnalités publiques.
Enfin, certaines femmes sont particulièrement exposées, comme
les défenseuses des droits de la femme, les journalistes, les blogueuses,
les joueuses de jeux vidéo, les personnalités publiques et les femmes
politiques. La violence et les abus en ligne peuvent empêcher les
femmes de s’exprimer librement, sur un pied d’égalité et sans crainte.
Tous les actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont
susceptibles d’entraîner pour les femmes, des dommages ou
souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou
économique, y compris la menace de se livrer à de tels actes, la
contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie
publique ou privée ;
Face à toutes ces menaces, il existe de méthodes et des astuces
pouvant nous permettre de limiter voire même d’éviter ces attaques. Il
s’agit entre autres de :
- 1. Mettre régulièrement à jour vos logiciels et votre système
d’exploitation : vous bénéficiez ainsi des derniers correctifs de
sécurité. - 2. Utiliser un antivirus : les solutions de sécurité comme Kaspersky
Endpoint Security for Business détectent et suppriment les
menaces. Mettez à jour vos logiciels pour profiter du meilleur
niveau de protection. - 3. Utiliser des mots de passe forts : assurez-vous que vos mots de
passe ne sont pas faciles à deviner. - 4.Ne pas ouvrir les pièces jointes d’emails provenant d’inconnus :
elles pourraient être infectées par un malware. - 5.Ne pas cliquer sur les liens provenant d’utilisateurs ou de sites
inconnus dans les emails : c’est une méthode fréquemment utilisée
pour propager un malware. - 6.Éviter les réseaux wifi non sécurisés dans les lieux publics : les
réseaux non sécurisés vous rendent vulnerable aux attaques.
Les cyberattaques et la violence envers les femmes ne sont souvent pas
prises au sérieux. Pour que cela change, les États doivent s’attaquer à la
cyberviolence au même titre qu’à toute autre forme de violence à l’égard
des femmes, en utilisant tous les outils à leur disposition. Si les États
n’agissent pas, la liberté d’expression en ligne est menacée. Si, au
contraire, ils s’attaquent à la violence sexiste en ligne en utilisant le
cadre international existant en matière de droits de l’homme, ils feront de
l’internet une plateforme ouverte, sûre et libre.
Elle appelle également à des mesures préventives dans le secteur de
l’éducation et à trouver des moyens d’encourager les entreprises privées
et les médias à se doter de normes d’autorégulation. Pour que cela se
produise dans le domaine de la cyberviolence envers les femmes, cette
forme spécifique de violence devrait être couverte par le droit pénal et ne
devrait pas rester impunie. Elle nécessite des mécanismes en ligne
facilement accessibles, sûrs et spécialisés, permettant aux femmes de
signaler les abus aux autorités et d’obtenir à la fois une protection et le
retrait des contenus préjudiciables. Les forces de l’ordre devraient être
formées pour pouvoir enquêter et poursuivre plus efficacement la
cyberviolence.
En somme, la gent féminine est l’appât le plus vulnérable de la
cybersécurité. Elle est exposée à des attaques, à des violences et des
menaces. Pour réduire ce phénomène et voire même le stopper une
bonne sensibilisation devra être faite en donnant des astuces et des
méthodes clés qui ont été exposé plu haut.